Carnet de route

Le Col du Tour Noir-Glacier d'Argentière
Le 27/03/2025 par Olivier Ringot
Coqueluche et Altitude
Coqueluche et Altitude, on croirait le titre d’une bande dessinée enfantine style Arthur et Zoé, Johan et Pirlouit voire Sylvain et Sylvette où après moult tracasseries tout se finit bien pour les deux héros.
Coqueluche et altitude ; en fait, j’ai souvenir que dans ma jeunesse on soignait la coqueluche avec des vols en altitude !
J’aurais pu aussi sous-titrer cette sortie Brouillard-Bronchite-Argentière tant il est vrai qu’à chacune de mes dernières venues j’ai dû affronter le brouillard et la bronchite !
Et ce matin, au réveil, voilà t’y pas que je tousse comme un malheureux, me sentant fiévreux je me dis qu’un judas à dû m’embrasser à l’insu de mon plein gré et me refiler sa Bordetella Pertussis ! Dès lors un séjour en altitude ne pourras qu’être bénéfique… à condition qu’il n’y ait pas de brouillard !
Bon, du brouillard il n’y en a (presque) pas eu ; par contre, l’altitude ne fait rien de bien à la broncho-coqueluche … au contraire ! J’ai fait illusion jusqu’au col des Rachasses. Déjà, dans la descente j’ai senti les genoux mollir. La looonnnggguue remontée du glacier d’Argentière vers le glacier des Améthystes sous un soleil de plomb m’a achevé. Même le changement de plan : glacier du Tour Noir qui semble moins raide et moins tourmenté, n’y a rien fait. Je me suis traîné à 250m/h avec un arrêt respiratoire tous les 50m. Quand je dis arrêt je veux dire pause n’aller pas imaginer le collapsus !
J’ai dû prendre la décision de stopper là.
Malgré tout on a bien profité de cet incroyable endroit ; peut-être le plus beau des Alpes. Chardonnet, Aiguille d'Argentière, Dolent aux trois frontères, Triolet qui rime comme une danse joyeuse, Courtes, Droites et Aiguille Verte tout y est.