Carnet de route

35 heures dans les Bauges (oui on est sortis de la Haute-Savoie) !

Le 14/02/2022 par Noémie

Jour 1.

L’aventure commence dès l’arrivée sur le parking du rendez-vous à Thonon, l’air a cette odeur particulière de l’inédit. Première sortie, premier voyage hors de la Haute-Savoie, direction les Bauges (et non pas les Vosges, merci de bien articuler). Après un chargement efficace dans les voitures, c’est parti pour 1h30 de route direction Lescheraines, et plus précisément Arith, pour le départ de randonnée. Il y en a qui finissent leur nuit tandis que d’autres, prenant le rôle de voiture balai très au sérieux, sont bien trop occupé.e.s à disséquer la conduite de la première voiture, pour grappiller encore quelques minutes de repos.

Arrivé.e.s au parking, malgré l’intention première de chausser des raquettes, il faut se rendre à l’évidence que ce ne sera pas pour aujourd’hui. Mais qu’à cela ne tienne, il en faudrait beaucoup plus pour doucher l’enthousiasme de toute la petite troupe de 10 que nous étions : Thierry, Mumu, Loriane, Isabelle carré (Isabelle x Isabelle), JB, Rosy, Clément, Quentin, et moi-même. Le soleil est au rendez-vous, et nous aussi. L’idée est de prendre un premier GR, puis un autre chemin pour rejoindre la crête, et récupérer un second GR direction les Chalets du Creux de Lachat pour le pique-nique. En réalité, nous connaissons un petit moment d’égarement pendant lequel je découvert que « nous avons fait les sangliers », expression qui en dit long. A défaut de neige, les sentiers sont recouverts de glace, donc autant s’en affranchir et tracer son propre chemin. Puis un retour au parking sans encombre par le Col de la Cochette (et non pas Clochette, qui aux dernières nouvelles n’est encore que fiction).

Une fois l’embarquement terminé, direction École (alors même que les vacances débutent) pour le gîte, la douche, et le couvert. Au menu, une succulente soupe lentille corail, carottes et cumin des prés en entrée. Crozets aux petits légumes avec crème et fromage en plat de résistance. Enfin, tomme des bauges et poires poêlées au laurier avec biscuits de sarrasin maison et quelques pépites de chocolat. En somme, un repas très inspiré et inspirant. Une petite bataille au Yams (pour les plus joueurs et joueuses) et chacun.e a retrouvé son couchage pour la nuit.

Jour 2.

Nous nous lançons à l’assaut du Plan de la Limace, là encore les imaginations les plus fertiles pourront se déchaîner je vous l’accorde. Départ du parking de Le Coudray aux places très prisées puisqu’il n’y en a que 4. Cette fois la neige est au rendez-vous et dès Le Chargieu le groupe a gaiement chaussé ses raquettes (du moins celles et ceux qui le souhaitaient). Petite pause à la Croix d’Allant et puis direction le Plan de la Limace. Il paraît que la présence de limace indique la proximité de champignons mais théorie non vérifiée ce jour. A 1800 et quelques mètres d’altitude, quelques selfies et photos de groupe plus tard, nous prenons le chemin du retour. Un pique-nique et une initiation au DVA pris à peine quelques mètres plus bas et c’est le top départ pour la redescente. Chacun.e a pu s’illustrer en fonction de ses atouts et de sa technique de descente : une version classique sur raquettes, allure indémodable garantie. Une variante est possible sur les fesses pour les amateurs et amatrices de joies enfantines. Mais la nouveauté de la saison est sans aucun conteste la descente en « formation phoque » (sur le ventre vous l’aurez compris). Avis aux lecteurs et lectrices de ce récit, une nouvelle tendance serait-elle en train de naître ? Ça ne dépend que de vous. Le retour au parking est suivi du traditionnel pot de sortie, partagé entre gobelets de thermos et fonds de bouteille, et nous voilà trop vite sur la route du retour.

Fin.

Enfin presque, si vous avez lu jusque là, voici un petit bonus. Nous avons vécu une dernière aventure encore lorsqu’il a fallu faire demi tour dans une route enneigée, étroite, et pousser une des deux voitures qui avait commencé sa redescente en marche arrière. Un mal pour un bien puisque la route empruntée ne menait finalement nulle part ! Y avait-il un.e copilote dans la voiture ?

Un grand merci à toute la troupe du weekend pour avoir fait de ma première sortie CAF un weekend mémorable rempli de rencontres, de rires et de bienveillance (sans oublier les Bauges). La première d’une longue liste !