Carnet de route
Un 1er juin au Mt Rose
Le 04/06/2023 par olivier ringot
Déjà venu en 2022 avec une forte équipe ayant pour objectif la Punta Gnifetti on s’était malheureusement pris un but météo sous la Ludwigshöhe à 4240m. En fait la Ludwig machin on ne l’a jamais vue merci Iphigénie de nous avoir dit où on était !
Cette année, c’est en mode commando qu’on est revenu dans la vallée de Gressoney. Equipe réduite mais équipe de choc ! J’amène Margaux, Olivier et Loïc dans ce vallon italien aux accents suisse-allemands si particuliers qui conduit à l’un des sommets emblématiques du Mont Rose.
Grosse angoisse à la sortie de la dernière télécabine, l’orage est là et compte bien nous effrayer un peu . Cafistes du Léman forts et fiers, on ne se laisse pas faire quitte à arriver trempés au refuge. On a tous consulté tous les sites météo en privilégiant les plus optimistes (la gardienne du refuge) qui nous assurent soleil et clémence pour demain jusqu’à midi ! Effectivement, dans la nuit la Grande Ourse se découvre et au petit matin, malgré quelques stratus, le soleil levant est bien là. Encordés 2 par 2 nous intégrons la procession des prétendants. Une fois passée la première pente au pied de la Pyramide Vincent je laisse filer mes deux pur-sang Olivier et Loïc . Je m’éloigne de la trace commune trop proche à mon goût des gros séracs et on se retrouve tous sur la croupe au-dessus du Lisjoch. La plupart des ascensionnistes choisissent la Pointe Parrot plus directe, plus proche. Quant à nous on file en vers le Colle Gnifetti. Margaux, victime d’un sérieux mal des montagnes nous nous arrêteront là laissant à Olivier et Loïc la joie du sommet.
Une courte remontée au Lisjoch et on peut lâcher les chevaux dans la descente avec une belle moquette à poil long. Je suis par contre, très étonné de croiser des cordées qui commencent l’ascension à cette heure tardive dont une en basket ! Un dernier couloir en neige « très » printanière et il n’y a plus qu’à prendre la télécabine pour redescendre à Staffal Il est 12h01 il pleut ! Une bonne pizza (aller en Italie sans manger une pizza c’est un crime) nous remet d’aplomb pour les 4 heures de route pour rentrer.
Encore un très beau tour en montagne et, cette fois, on peut ranger les skis.
