Carnet de route
Stage Initiation à la Pente Raide Op 3
Le 05/04/2025 par Olivier Ringot
Pour le troisième volet du stage initiation à la pente raide nous avions choisi de gravir le couloir de petit Pertuis avant de le redescendre. Un choix judicieux qui permet d’allier une montée en crampons, une traversée encordés avant la descente dans une pente cotée AD+
Au fait, pourquoi ce nom de Mont de Grange ?
Pour faire plaisir à l’un de mes assidus lecteurs voilà ce qu’on trouve dans la littérature.
Autrefois nommé Gringe puis Mont-Grange, l'origine de son nom reste indéterminée.
En Savoie, la plupart des noms des montagnes ont une origine celte. Ainsi, il est fort probable que les Gaulois aient pu nommer certaines montagnes du nom d'une de leur divinité Grannos, Dieu guérisseur dont les dérivés seraient par exemple granna, « les domaines de Grannos », ou graniaco, grangiaco, « le domaine de Grannos ». Puis, par assonance, la langue latine aurait remplacé le gaulois granna par les mots grana, « les grains », et granarium, « le grenier », d'où une réinterprétation latine sous la forme « grenier », « la grange » ou « les granges ». Ceci peut expliquer pourquoi certaines montagnes où il y a très peu de végétation (Grenier de Commune, Grenier de Villy dans les contreforts du mont Buet) prennent ce nom. Le mont Granier a peut-être la même étymologie, de même que les pointes des Grands.
La racine grangia faisait autrefois référence aux bâtiments d'exploitation agricole des moines cisterciens. Il est donc possible que de telles infrastructures se soient développées au pied du mont de Grange et en explique l’étymologie.
Ca c’était la minute nécessaire de Mr Cyclopède prise lors du trajet voiture pour rejoindre le haut du télésiège de Crêt Béni réel départ de notre périple. De là une rapide montée nous amène aux chalets de Pertuis pour une petite pause avant d’attaquer la remontée de la combe de Pertuis. A la bifurcation avec le couloir du Gd Pertuis nous filons en direction de la crête de Belair que nous longerons en crampons jusqu’à rejoindre le sommet du Mont de Grange. Pique-nique, photos, il est temps d’attaquer la descente dans une neige que nous espérons moins béton qu’à la montée.
Bon c’est pas tout gagné, elle est encore bien dure. Jean-Loup décide qu’une petite corde sera salutaire pour le passage le plus exposé. Encore un bon apprentissage en sécurité.
La suite ne fut que plaisir de l’arrondi dans le virage sauté. De belles arabesques jusqu’à l’herbe !
Encore une belle journée de stage grâce à la compétence de l’ami Jean-Loup et à la bonne humeur de tout le groupe.





